Gestion des arbres et de leur milieu
Arbres & Territoires répond aux problématiques que vous soumettez et y répond toujours sur des bases concrètes relevées sur le terrain : c’est la phase de diagnostic.
En quoi consiste la phase de diagnostic ?
L’approche se module en fonction de l’étude à mener. Suivant que le sujet est un arbre, un alignement ou une formation végétale, ou encore une station ou un site… elle prend en compte des informations particulières qui permettent une appréhension adaptée du sujet d’étude.
Prenons un exemple : dans l’objectif de mettre en place une gestion pérenne, le diagnostic d’un bosquet homogène et sain situé dans un espace à caractère semi naturel, dont l’usage reste inchangé, sera pris en compte globalement comme ‘station’. Situé en espace fortement urbanisé et très fréquenté, il combinera l’approche par station avec le relevé d’arbres fragilisés et/ou représentant une contrainte à l’activité humaine au point qu’ils nécessitent une gestion individuelle suivie, même si l’usage à venir reste inchangé. Si l’usage change et induit un impact sur la majeure partie du boisement (ex : aménagement d’une liaison douce, d’une aire de jeu et/ou de pique-nique), un diagnostic arbre par arbre peut s’avérer plus pertinent.
Quels sont les informations collectées ?
Le diagnostic à proprement parler, est constitué de critères objectifs relevés sur le terrain. Ils varient en fonction des caractéristiques de la question posée. Ils intègrent toujours un minimum d’observation sur la physionomie de l’arbre (dimensions, stade de croissance) et son état sanitaire (mécanique, pathologies, physiologie). Les critères complémentaires prennent en compte l’environnement de l’arbre ayant un impact sur la physiologie (ex : sol), ou sur la gestion (présence de contraintes) ou encore sur les nuisances constatées (ex : soulèvement racinaire). Les critères complémentaires sont validés avec le bénéficiaire de l’étude pour répondre à ses besoins.
Et après ?
Les données recueillies sur le terrain font ensuite l’objet d’une analyse pour établir une typologie de l’arbre ou des arbres examinés et du milieu dans lequel ils se développent. Elle fait ressortir les caractéristiques qui déterminent les réponses à la problématique posée et servent de base à l’élaboration des alternatives de gestion correspondantes. Elle contribue à élaborer une stratégie de protection des arbres pendant les phases de travaux, à anticiper les plantations qui assurent la pérennité de la présence d’arbres sur le site… Elle met en évidence les informations relatives au milieu et à son évolution passée (ex : travaux) et à venir (ex : préservation, réhabilitation…). Ces caractéristiques consécutives à l’analyse, conduisent à bâtir une stratégie, voire une politique de l’arbre à long terme qui s’affine suivant les moyens humains, techniques et financiers à la disposition du bénéficiaire de l’étude.
Les données recueillies sont restituées, le cas échéant, sous la forme d’un outil de gestion numérique qui récapitule arbre par arbre le diagnostic, les travaux, la surveillance à mettre en oeuvre et les échéances correspondantes.
Les données recueillies sont éventuellement intégrées à un Système d’Information Géographique (SIG) permettant une représentation cartographique des arbres numérotés, voire de leur fiche phytosanitaire.
Qu’est-ce qu’un diagnostic approfondi ?
Lors d’une première approche diagnostic, des investigations supplémentaires sont parfois nécessaires pour s’assurer de la fiabilité d’un arbre, identifier une pathologie, évaluer les dégradations constatées et la marge de sécurité éventuelle, mettre en place une surveillance à partir de données concrètes pour en maîtriser autant que faire se peut l’évolution.
Cela peut consister à une visite du houppier permettant de mesurer des cavités de la ramure, de prélever le carpophore d’un champignon et fiabiliser son identification, ou encore réaliser une fouille racinaire … Des outils spécifiques sont alors utilisés (ex : résistographe).